Les pauvres

D'un coin à l'autre de la planète, les mots n'ont pas la même signification.

Dans nos sociétés favorisées, « avoir faim » c'est ressentir un petit creux entre le repas du midi et le repas du soir. Quand on est dans la grande précarité, « avoir faim » c'est ne pas pouvoir prétendre ne serait-ce qu'à un seul repas par jour. Selon les dernières statistiques de l'ONU, 820 millions de personnes à travers le monde souffrent de faim et de soif, à des niveaux sévères.

Dans les sociétés occidentales, « se vêtir » veut dire acheter des vêtements neufs et à la dernière mode. Quand on est dans la misère, c'est récupérer les vêtements que d'autres ont portés, pour habiller ses enfants et supporter la fraîcheur de la nuit.

Disposer de quatre murs et d'un toit, dans les pays riches, cela s'appelle « un droit ». Pour les enfants abandonnés des pays pauvres, qui errent dans les rues, qui ont pour seule occupation de mendier ou de chaparder, le fait d'avoir un dortoir pour se reposer, une salle polyvalente pour jouer et s'abriter quand il pleut, cela ne s'appelle pas un droit mais plutôt « un rêve ». Avoir des toilettes, un lavabo et une douche quand on n'a comme équipements que des latrines collectives, ce serait même « un miracle ».

Dans les pays développés, « rendre service » revient en général à apporter une contribution d'ordre matériel. Ailleurs, un simple regard et un peu d'attention signifient déjà « rendre service ». Le don le plus précieux que chacun de nous peut faire à son frère qui est en difficulté, est un don d'humanité. La Fondation s'occupe des plus faibles en partageant leurs souffrances et leurs joies du quotidien. Convertir les douleurs en sourires, telle est notre raison d'être. Les plus fragiles ont foi en nous.

Aidez-nous. Aidons-les.

1. Les pauvres

De la nourriture

Rassasier

Des vêtements

Habiller

Un toit pour dormir

Héberger

De l'humanité

Réconforter